Nom, Prénom : Verand, Lucid
Race : Sodel
Indication raciale : Doberman
Âge : Dix-huit ans
Histoire : Verand, une lignée de Sodell au destin bien particulier. Le clan prend sa source dans les terres hispaniques, dans la chaleur et la pauvreté, un enfant décide de quitter le clan paternel pour fonder le sien. Son propre clan. Cet enfant, une fillette. Rien qu’une simple fillette. Lydia Verand. Brutale, féroce et pourtant magnanime envers les siens. Dans son code d’honneur la charité avait une grande place. Ce n’est qu’après deux générations de Verand que les choses changèrent. A la frontière franco-espagnole, dans un petit village peuplé de Neeroo et de Sodell, les Verand devinrent des bêtes sauvages assoiffés de sang et de violence. Les Neeroo réagirent pacifiquement, et repoussèrent les Sodell sans les blesser, mettant un frein à leur rage. Mais dans la vallée, entourée par les montagnes, les chiens se dévorèrent entre eux. Rongés par une soif insatiable de démence et de guerre, ils périrent de la main de leurs frères. Et une fillette en réchappa. Le cœur mort, l’âme absente, elle fuira à toute jambe et se forgera un talent de guerrière. Une chose fera renaître son être meurtrit, la maternité.
Lucid est le fils de la dernière des Verand et d’un bâtard d’une meute annexée par les Ernst. Né à Loonart, il aura toujours vécu dans une situation bien particulière. Celle du survivant d’une meute rongée par la folie, fils d’une mère qui méprise son père. En effet, celui-ci ne lui semblait pas assez robuste et de fait, à chaque fois qu’elle se trouve face à son enfant, elle ne peut s’empêcher de se lamentait de le voir si maigrichon. Lorsqu’il vit le jour, elle ne lui donna pas de nom, jugeant que maigrelet suffirait pour l’appelait. Lorsqu’il arriva à parler, il découvrit le sens des mots, et un mot revenait toujours dans son entourage. Honneur.
Le jeune garçonnet dit à sa mère que l’appelait ainsi était déshonorant, finalement se fut avec un sourire à moitié mauvais qu’elle l’appela Lucid. Et Lucid devint le jouet des enfants de la famille dominante, ainsi que de ses demi-frères et cousins de la famille annexée. Dès lors il découvrit la cruauté des siens, et s’en accommoda. Sa mère reconnut à l’âge de dix ans la lueur qu’il avait dans le regard. Une folie meurtrière qui n’était endiguée que par une chose, son esprit lucide. Il arrivait à comprendre ce qui l’entourait avec beaucoup de maturité pour un jeune Sodel, c’était quelque chose de rare.
Le maigrelet finit par dévoiler ses atouts, loin d’être de nature dominante, il se voulait indépendant et n’obéissait jamais qu’à une personne, sa mère. C’était une chose dangereuse, ne pas obéir à la lignée dominante revenait à être suicidaire, l’Ossuaire des Ernst le rappelait à quiconque entrait dans le domaine. Pour assurer sa survie, sa mère a depuis toujours rapporté chacun des ordres de la lignée principale à son fils, afin que celui-ci ne soit pas prit pour un rebelle. Même s’il en était un, de facto.
Portrait psychologique (caractère, force, faiblesse) : Aujourd’hui adolescent, Lucid ne pense plus qu’à peu de choses. Le rituel du sang, qui lui fera découvrir ce que c’est que d’être un véritable Sodel, il n’a encore jamais tué et compte faire appel à la tradition Ernst pour avoir véritablement le goût du sang en bouche. Il patiente pour le moment, sachant qu’il faut qu’il gagne en pouvoir pour se le permettre. Il pense aussi aux femmes, bien décidé à faire valoir sa virilité auprès des demoiselles de son âge. Encore une chose l’intéresse au plus haut point, devenir quelqu’un, gagner en réputation et pouvoir devenir autre chose qu’une sorte de rejeton plus bas encore qu’un membre de la famille annexée dont il est le descendant au même titre que celui des Verand. Il aimerait pouvoir dominé son propre clan.
Apparence physique (le corps, le visage, l'apparence vestimentaire) : Lucid Verand est un jeune homme d’un mètre quatre-vingt qui a pour principale activité de jouer avec le pendentif qu’on lui a offert il y a de ça dix ans alors qu’il n’était encore qu’un petit chiot. Il n’est pas particulièrement épais, mais sa stature reste celle d’un Sodel, il ne semble pas bien robuste malgré les muscles incroyablement bien dessinés de son corps d’athlète animal. Lucid n’est pas imposant, cependant on n’a aucun mal à deviner qu’il est capable de se battre du fait de son aisance à répondre aux provocations par la violence. Lorsqu’on le voit au premier abord, il semble neutre et attentif à tout, mais restez avec lui plus de quelques minutes et vous vous rendrez compte qu’il regarde la plupart des gens droit dans les yeux comme pour les défier incessamment. Il porte principalement des vêtements noirs qui affinent davantage sa silhouette plutôt que de l’épaissir. Mais ils ne sont jamais aussi noirs que ses yeux d’une teinte unique, un regard sombre et terrifiant dès qu’il s’énerve, pour les humains tout du moins. Les autres ne voient là qu’une particularité raciale, ce qui ne les empêche pas, lorsqu’ils ne sont pas certains d’être en mesure de se défendre, de prendre la fuite.
Jeu 19 Fév - 15:15
