Bernard De La Vaille, un des partisans de la manière forte auprès du conseil, connu pour son talent de télékynésiste qui lui offrait une arme de poids. Il avait déjà affronté plus d’une fois le chef Sodel de la ville par le passé, tout aussi âgé que Logan Ernst il avait dès l’arrivée du loup eût affaire à lui. Tandis que ses compagnons s’acharnaient à tenter de pénétrer l’esprit de cet animal totalement fermé mentalement sans qu’on sache trop comment, lui avait tenté de s’attaquer à son physique. Avec l’âge son esprit aurait du s’aiguiser et le corps de son ennemi s’amoindrir, mais moins de cinq ans auparavant ils s’étaient de nouveau affronté et le conseiller avait comprit que ça n’allait pas être encore pour lui le moment de la victoire. Il était moins manipulateur que la plupart de ses confrères et s’adonner beaucoup moins aux vices, mais il était d’un sadisme presque sans égal et c’était à lui que revenait certains tâches ingrates.
Wolfgang put sentir son diaphragme se stopper dans sa poitrine alors qu’il entrait dans le pensionnat, l’empêchant de respirer alors que l’air été expulsé de ses poumons par une puissance invisible. Alors apparut De La Vaille qui le regarda d’un air presque distrait. Il savait que ce gamin était en retard et il n’avait que faire de savoir pourquoi. Ca ne l’intéresser pas, l’important à ses yeux était de le punir. Encore dans l’incapacité de respirer le jeune homme sentit son corps se détachait du sol pour rejoindre l’étage supérieur tandis que de son côté le Roguer montait paisiblement l’escalier. Lorsqu’ils furent enfin au même niveau, Burbank put respirer de nouveau, déjà affaibli par le manque d’air qui l’avait poussé jusqu’aux bords de l’évanouissement. Devant sa faiblesse l’adulte soupira avant de déclarer paisiblement :
"La prochaine fois que tu manqueras d’être à l’heure je te briserai un bras."
D’autres auraient put le menacer de s’infiltrer dans chacun de ses rêves pour en faire des cauchemars, ils l’auraient prit sous leur contrôle mental pour le faire obéir. Pas De La Vaille, il préférait de loin torturer physiquement plutôt que mentalement. C’était plus concret pour les jeunes, ça les inquiétait plus en général. Il savait pertinemment que cet adolescent là s’inquiétait plus de ses pensées que de son intégrité physique mais savait tout autant qu’avoir le bras brisé l’intimiderait. De plus il transpirait la crainte et l’inquiétude, s’en était encore plus pathétique. Tellement même qu’il n’osait le soumettre à son pouvoir, il n’en était pas digne !
Le maître des lieux ouvrit une porte, celle qui menait vers son bureau et qui était crainte par tous ceux qui étaient hébergés dans ces lieux pour des raisons plus ou moins connues par les autres pensionnaires. On y trouvait des garçons et des filles de tout âge. On racontait beaucoup de chose sur les tortures qu’il pouvait faire subir à ceux qu’il emmenait dans son bureau et le fait qu’il ait laissé la porte ouverte indiquait bien au jeune Balphom qu’il se devait de le suivre à l’intérieur.
"Changes cette couleur au fait, c’est d’un goût !"
Alors qu’il n’était pas encore entrer, le jeune homme put voir quelque chose passer rapidement devant l’encadrement de la porte puis un cri se fit entendre. Le bureau de cet homme était effrayant, des rideaux noirs accrochaient aux fenêtres permettait d’occulter la lumière durant le jour, mais en pleine nuit il les avait laissées ouvertes. La lumière bleutée de la lune faisait refléter les motifs d’argents incrustés dans le bois des meubles qui se trouvaient là. Sur le mur derrière le bureau auquel De La Vaille était assis on voyait d’immenses bibliothèques toutes remplies de livres à la couverture noire sans d’autres indications que des chiffres romains pour les reconnaître. Sur le mur de droite, vis-à-vis de quelqu’un qui entre dans la pièce, on voyait le corps squelettique d’une bête-fauve, hybride, entre femme et animal qui tentait de se libérer des liens télékynésiques qui la soustrayait à sa liberté. Des barres à la couleur argent lui perforant la jambe gauche, tout saignement empêchait par les pouvoirs du Roguer qui la maintenait prisonnière et qui avait ajoutée un projectile dès son entrée dans son bureau. Les bâtons étaient présents par milliers dans le mur de gauche, enfoncer dans des interstices tout juste assez grand pour les y laisser entrer et qui, lorsqu’ils étaient tous présents, formaient le blason de De La Vaille. Un véritable ratelier d’armes pour le télékynésyste.